Page:Daudet - La Belle-Nivernaise, 1886.djvu/184

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rant et vous crierez comme à Saint-Rémy aux courses de taureaux : Les bœufs ! les bœufs !… Oh ! té ! Oh ! té !… Les fers ! les fers !…

C’est ce que font les anges. Ils sortent du Paradis, et quand ils sont devant la porte, ils se précipitent en criant : Les bœufs !… les bœufs !… Oh ! té !… Oh ! té !…

En entendant cela, Jarjaille, mon bon Dieu ! se retourne stupéfait : « Tron de l’èr ! Ici, aussi, on fait courir les bœufs ! Vite… vite… » Et il se lance vers la porte comme un fou, et il sort du Paradis, le pauvre !

Saint Pierre vitement pousse la porte sur lui, met la barre, et passant ensuite la tête au fenestron :