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Page:Daudet - Le Roman du chaperon rouge, Lévy, 1862.djvu/43

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prête-moi ton dos, que j’atteigne ce cerisier ; — je veux me faire des pendants avec les cerises.

les trois affligés, se montrant tout à coup.

Enfin, la voilà !

Chaperon-Rouge, un peu effrayée.

Que voulez-vous de moi, braves gens ? à qui donc en avez-vous, avec vos mines furibondes ?

tous les trois, à la fois.

C’est à toi, à toi seule que nous en voulons… C’est tout ton sang qu’il nous faut.

Chaperon-Rouge, au fou.

Hé ! l’ami, au secours, au secours !

le fou.

C’est très-bon, les cerises !

Chaperon-Rouge.

Messieurs, messieurs, expliquez-vous d’abord, mon