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mes chardonnerets chantent sur ma fenêtre et ma maîtresse dort à mes côtés.
les damnés.
Il en est encore à la période du rêve ; tous, nous avons passé par là ; quand il verra son rêve durer des jours entiers, des années entières, des siècles et des éternités, il commencera peut-être à se croire éveillé.
l’amant.
Ne pourrait-on donner un peu d’air ici, messieurs ? je vous jure que je vais étouffer.
les damnés.
Dans cent mille ans, tu jureras encore que tu étouffes.
l’amant.
Non, je ne dors pas ! non, je ne rêve pas ! Jamais douleurs pareilles n’ont suivi l’homme dans ses songes. — Oh ! maintenant je me souviens.
les damnés.
Puisque tu te souviens, parle et dis-nous ton histoire.