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La Fête des Toits
I
H ! comme les toits de Paris resplendissaient,
cette nuit-là ! Quel
silence ! quel calme ! quelle clarté
surnaturelle ! En bas, les rues
étaient noires de boue, la rivière lourde de
glace ; le gaz triste se noyait dans le dégel des
ruisseaux. En haut, à perte de vue, au-dessus
des palais, des tours, des terrasses, des coupoles,
sur l’aiguille mince de la Sainte-Chapelle
et ces milliers de toitures serrées, inclinées
l’une vers l’autre, la neige étincelait toute
blanche avec des reflets bleuâtres, et cela faisait