Dejoie, regarde le titre : Thérèse, et le rejette avec sa jolie moue : « Si ça s’était appelé Pauv’ Thérèse, je l’aurais lu toute la nuit !… » J’en suis fou, je vous dis.
— Du coup te voilà en ménage ?… Et dans six mois encore une rupture, des larmes comme le poing, le dégoût du travail, des colères à tout tuer…
Le front de Caoudal s’assombrit :
— C’est vrai que rien ne dure… On se prend, on se quitte…
— Alors pourquoi se prendre ?
— Eh bien, et toi ?… Crois-tu donc que tu en as pour la vie avec ta Flamande !…
— Oh ! nous autres, nous ne sommes pas en ménage… pas vrai, Alice ?
— Certainement, répondit d’une voix douce et distraite la jeune femme montée sur une chaise, en train de cueillir des glycines et des verdures pour un bouquet de table.
Déchelette continua :
— Il n’y aura pas de rupture entre nous, à peine une quitterie… Nous avons fait un bail de deux mois à passer ensemble ; le dernier jour on se séparera sans désespoir et sans