Page:Daudet - Souvenirs d’un homme de lettres, 1889.djvu/206

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toutes rendez-vous, les nourrices se promènent par groupes aux rubans flottants ou s’alignent sur des chaises, protégeant le bébé sous le large parasol de doublure rose ou bleue au reflet favorable ; et tandis que le poupon, endormi dans son voile transparent et la dentelle mousseuse de ses petits bonnets, aspire de tout son être mignon la sève du printemps, Nounou radieuse, reposée, ayant aux lèvres un sourire de perpétuelles relevailles, promène tout autour un