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le père jourdeuil.
Ma palette ?… Tiens c’est vrai, en voilà une distraction.
louise, riant.
Oh ! une distraction.
madame jourdeuil, la tirant par la manche.
Chut !
franqueyrol, au père Jourdeuil.
C’est beau, pour un artiste, d’être surpris la palette au poing.
le père jourdeuil, triomphant.
N’est-ce pas ? (Il pose sa palette et ses pinceaux sur le petit poêle.)
louise, bas, à sa mère.
Mais, puisque je te dis qu’il est retourné exprès pour la chercher.
madame jourdeuil.
Tiens ! tu m’ennuies… va-t’en voir si tes croquettes brûlent. (louise embrasse son père en passant et s’en va à la cuisine.)
le père jourdeuil.
Vieux Franqueyrol, va !… quelle bonne surprise. (Lui frappant sur l’épaule.) Y a-t-il longtemps qu’on l’attendait !
madame jourdeuil.
Oh ! oui, il y a longtemps, et c’est une cruauté de faire ainsi languir les gens.