Page:Daveluy - L'esclave des Agniers, 1933.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mon cœur… Lis-en-Fleur m’a pris peu à peu tout entier… Et si bien, et si fortement, que, non seulement, je mourrais pour elle un sourire sur les lèvres, mais je ne puis, non, je ne puis aujourd’hui vivre sans elle… Perrine, ma Perrine, dis, tu me comprends, tu me comprendras mieux encore lorsque je te soufflerai tout cela… un soir, le beau soir, où nos yeux, à nouveau, se rencontreront baignés de tendresse et de confiance. »

Le souvenir de Perrine, on eût pu le croire, agit comme un baume calmant sur l’esprit et le corps enfiévré de Charlot. Il dormit profondément jusqu’au matin. On dut même le réveiller.

Marie-Claire Daveluy
(À suivre)