Page:Daveluy - L'esclave des Agniers, 1933.djvu/9

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ment. Charlot enleva le collier. Il l’examina. Sans doute, le mot de Perrine avait dû y être fixé de quelque façon. Mais ses ennemis devaient bien vite l’avoir arraché, puis jeté très au loin. Pauvre Feu ! Ses misères à lui venaient de prendre fin. Plus jamais, il n’apercevrait la face de ces cruels sauvages ni ne sentirait sur son échine amaigrie quelques coups de bâton sournoisement appliqués. Charlot se prit à flatter avec douceur la tête de l’animal. Il lava ensuite la blessure à la tempe.