Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/128

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voulu l’écouter, en lui faisant observer que pour l’instant, les soins de cette fille étaient indispensables. Charlot finissait ses doléances en priant sa sœur de tout préparer pour le retour au commencement d’avril.

Le journal d’André, chose curieuse, ne soufflait pas mot de ces ennuis domestiques. Perrine, une fois revenue de l’impression agréable et vive que causait la prose du capitaine de Senancourt, le remarqua, mais ne voulut pas s’en préoccuper, trouvant injuste d’attribuer à quelque motif inférieur un silence qui n’était peut-être que le souci de ne l’inquiéter en rien.

Elle se mit à faire ses préparatifs dès les derniers jours de mars. Aussi bien, les glaces du Saint-Laurent disparaissaient rapidement. Puis, une excursion s’organisait pour Montréal, à la-