Page:Daveluy - Le filleul du roi Grolo, 1924.djvu/114

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maison, Paule, et vous, Marc, l’on vous chercherait quelques élèves, ne fût-ce que pour vous distraire. »

Déjà Paule et Marc saisissaient les mains de Jean et les baisaient. Ils remerciaient le jeune seigneur, les yeux pleins de larmes.

« Allons, allons, dit Jean, ne me témoignez pas une si grande émotion. Si vous saviez comme votre aide me sera précieux, comme il résoudra maints petits problèmes qui m’inquiétaient tout à fait, avant notre rencontre fortuite. Je crois que nous nous arrangerons bien tous les trois. J’aime, Paule, votre franchise, votre vaillance, votre dévouement. Vous, Marc, votre esprit sensé et pacifique me charme déjà. Mais… me serait-il permis de vous demander un simple service en retour de cette indépendance matérielle que je vous offre de bon cœur, allez ?

— Oui, oui, qu’est-ce ? » dirent spontanément le frère et la sœur.

Marc ajouta, la voix basse et tremblante :