Page:Daveluy - Le filleul du roi Grolo, 1924.djvu/168

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Rouge de colère, il s’est exclamé : « Ah ! mon petit seigneur au fouet garde ici des portraits de mon maître, le haut et puissant seigneur de Rochelure !… Et, en plus, il le dupe en qualité de receveur royal en ce moment !… Très bien !… Il paiera cher ses talents de comédien votre joli seigneur ! Je cours prévenir mon maître… À nous deux, nous éclaircirons toute cette affaire ! »… Et alors Jean, il s’est enfui en hâte, emportant le tableau… ce tableau, vous savez, où le seigneur de Rochelure enfonce brutalement une épée dans la poitrine d’un jeune bûcheron… »

Jean leva la main. « Assez, ma pauvre petite. J’ai maintenant la clef de l’énigme. Je ne sais que trop la raison de la seconde visite du serviteur à la maison, le pourquoi de sa lutte mortelle avec Marc qui lui disputait la lettre du roi et la montre… Je sais aussi pourquoi Rochelure et son serviteur me poursuivent jusqu’ici… ah ! Paule, Paule, quel suprême service vous m’aurez rendu, votre héroïque frère et vous… Sans votre intervention, le succès de ma mission était fini… Sachez, oh sachez cela, tout de suite, vaillante enfant, plus tard… »