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Page:Daveluy - Le filleul du roi Grolo, 1924.djvu/95

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arriver à leurs fins, recouraient à la ruse, aux lâches concessions, aux compromissions douteuses et insincères, lui déplaisaient entre tous. Quels qu’eussent été leurs succès ou la grandeur qu’ils avaient procurée à leur pays, il ne ressentait pour eux qu’une incontrôlable répugnance. On ne lui avait pas prêché en vain la droiture du cœur, la rectitude de l’esprit, la noblesse et la franchise dans les rapports avec autrui.



Il se surprenait parfois à dire : « Comment expliquer chez moi, qui ne suis après tout qu’un pauvre bûcheron, ce goût marqué pour la science, difficile entre toutes, du gouvernement ? D’où me viennent cette pitié, cet amour pour la foule, si souvent généreuse, honnête et qui ne se laisse que trop facilement tromper ? Hé ! je ne puis pourtant pas invoquer de ten-