ainsi abattu, sans force… Alors votre bonté…
— Bien, Michel. Voici ce que je veux de toi, en ce moment. Tu vas voir Josephte, cet après-midi…
— Josephte, la fiancée de Jules Paulet ? Non, non.
— Elle n’est plus la fiancée de Jules Paulet.
— Ce n’est pas possible.
— C’est pourtant la simple vérité.
— Mais…
— Sa parole lui a été rendue. Le pauvre Jules comprend d’ailleurs qu’il ne pouvait épouser une jeune fille dont le cœur appartenait si bien à un autre.
— Princesse !
— Oui, Michel, ton héroïsme d’il y a trois jours a décidé de graves événements. Des fiançailles se sont rompues ; un voyage de deux ans en Europe s’est résolu pour Jules Paulet et ses sœurs.
— Je crois rêver.
— Il y a encore de très beaux rêves qu’on fait tout éveillé, à ton âge, Michel. Et tu as, en outre, combien mérité ton bonheur, je le répète.
— Où est Josephte ? Mais… dites-moi, Madame, je n’ai pas déliré heureusement, avant-hier, Josephte était près de moi, me parlait…