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Les aventures de Perrine et de Charlot

fois occupées, » ajoute-t-il gaiement. L’imagination poétique du père de Quen, Mesdemoiselles, n’est jamais à court.

Bientôt, en effet, la voix flûtée de Charlot se fait entendre. Le père de Quen, dont l’ouïe est très fine entend, de son côté, les pas d’Olivier Le Tardif et de ses compagnes. Il s’empresse à leur rencontre.

Charlot le devance. Il a aperçu Olivier Le Tardif qu’il aime de tout son cœur.

charlot, courant les bras tendus.

M.  Olivier, M.  Olivier, que je suis content !

olivier le tardif

Bonjour, petit.

(Il l’embrasse puis le perche sur son épaule.)
charlot

M.  Olivier, vous savez, vous allez nous conduire chez votre petit filleul, François-Olivier. Le père m’a raconté sa belle histoire, et je veux le voir.

olivier le tardif

Tiens, tiens, vous décidez tout très vite, M.  l’impatient.

(Se tournant vers le père de Quen.)

Je suis attendu au magasin de la compagnie, père, il m’est difficile de faire cette visite.

le père de quen

Bah ! nous n’y resterons que quelques minutes. Vous ferez ensuite les pas doubles, mon ami. Venez, je vous prie.

olivier le tardif

Évidemment si vous avez promis à Charlot en mon nom, me voilà lié.

Charlot bat des mains, puis câlin, ap-