Jésus le guérit. Si la maman était heureuse ! Et le papa, il pleurait très fort en baisant la croix et le chapelet du missionnaire. Quelques jours plus tard, la cérémonie eut lieu de nouveau à Notre-Dame-de-Recouvrance. Et c’est à ce moment-là, que François-Olivier est devenu le filleul de mon beau et bon ami, M. Olivier. Votre grand’mère, Madame Hubou,
Bravo ! Charlot. Voilà qui est bien raconté. Mais nous voici chez mon filleul, je crois.
Tout juste. Voyez Prince et sa femme occupés à ramasser des fagots, à l’entrée du bois. Ah ! ils s’avisent de notre présence. Quelle ouïe possèdent ces sauvages !
M. Olivier, allons à leur rencontre, voulez-vous ?
Volontiers, petit.
Ne vous aventurez pas plus loin, père. Nous serons ici à l’instant.
Le jeune homme se met au pas de course, à la grande joie de Charlot, et rejoint les époux Prince. En quelques mots, il les met au courant du but de leur visite : apporter quelques bons mets, et s’assurer de la santé de François-Olivier.
La femme sauvage sourit, ses grands yeux noirs s’adoucissent. Puis, voyant les bras de Char-