tatez donc que nous n’en avons guère ! Cependant je désire veiller moi-même sur cet arbre que j’ai planté, et vous remercie de votre offre.
À bientôt, madame ? Cher ami, je vous reverrai dans une heure ?
Jean Bourdon et Charlot sortent. Et naturellement, Julien, qui guette la sortie de l’enfant, devient de la partie. L’on s’enfonce dans la forêt.
M. de Saint-Jean vient de rendre mon protégé bien heureux… Le cher petit, je m’y attache de plus en plus. Et à ma précieuse Perrine donc ! M. l’abbé, vous avez toujours le projet d’écrire au curé d’Offranville au sujet des orphelins ? Voyez-vous, je désire assurer leur sort s’ils n’ont aucun protecteur en France.
Certainement, madame, j’écrirai à cet excellent et vieux prêtre que je connais.
Seulement la réponse tardera un peu.
Qu’importe ! Rien ne presse. Dans un an, si Dieu me prête vie, je les aurai encore près de moi. Sinon, mon fils Repentigny recevra mes instructions à leur sujet.
Votre générosité, Madame, trouvera la Providence également généreuse. Vous vivrez de longues années, semant le bien autour de vous.
Amen ! Que Dieu vous entende, M. l’abbé !