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Les aventures de Perrine et de Charlot
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tatez donc que nous n’en avons guère ! Cependant je désire veiller moi-même sur cet arbre que j’ai planté, et vous remercie de votre offre.

(Se dirigeant vers la porte et se retournant pour saluer.)

À bientôt, madame ? Cher ami, je vous reverrai dans une heure ?

Jean Bourdon et Charlot sortent. Et naturellement, Julien, qui guette la sortie de l’enfant, devient de la partie. L’on s’enfonce dans la forêt.

catherine de cordé, qui a suivi Charlot des yeux.

M.  de Saint-Jean vient de rendre mon protégé bien heureux… Le cher petit, je m’y attache de plus en plus. Et à ma précieuse Perrine donc ! M.  l’abbé, vous avez toujours le projet d’écrire au curé d’Offranville au sujet des orphelins ? Voyez-vous, je désire assurer leur sort s’ils n’ont aucun protecteur en France.

l’abbé de saint-sauveur

Certainement, madame, j’écrirai à cet excellent et vieux prêtre que je connais.

(Souriant.)

Seulement la réponse tardera un peu.

catherine de cordé

Qu’importe ! Rien ne presse. Dans un an, si Dieu me prête vie, je les aurai encore près de moi. Sinon, mon fils Repentigny recevra mes instructions à leur sujet.

l’abbé de saint-sauveur

Votre générosité, Madame, trouvera la Providence également généreuse. Vous vivrez de longues années, semant le bien autour de vous.

catherine de cordé, joignant les mains.

Amen ! Que Dieu vous entende, M.  l’abbé !