Aller au contenu

Page:Daveluy - Les aventures de Perrine et de Charlot, 1923.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
153
Les aventures de Perrine et de Charlot

charlot, mettant son chapeau.

Partons, Julien.

Un conciliabule doit se tenir entre les six enfants après le déjeuner. Ils apparaissent tous dans le jardin de M. du Hérisson. Leurs mines joyeuses, un peu affairées, mystérieuses, amusent.

jean-baptiste de repentigny

Tu vois, Charlot, il fait beau. Tu avais peur que non, hier.

charlot

C’est qu’il a plu tous les jours depuis que nous sommes ici.

anne du hérisson

J’ai rêvé, cette nuit, moi, que M. de Normanville se faisait enlever bien haut dans les airs par un gros oiseau. Et pendant ce temps le Huron courait vite au but. Nous pleurions tous.

charlot, indigné.

Je ne pleurerais pas, moi. Je tirerais sur le gros oiseau avec mon pistolet de bois. Il tomberait en bouillie, l’oiseau.

marie de la poterie

Je n’ai pas rêvé, moi.

perrine

Ni moi. C’est bien mieux.

catherine de repentingy

Mes amis, qu’allons-nous inventer pour fêter M. de Normanville ? Dis, toi, Marie, puisque tu en as eu l’idée.

marie de la poterie

Attends, je vais réfléchir.

anne du herisson, timide.

C’est certain, alors, M. de Normanville arrivera le premier ?