ve, qui fait sursauter Charlot, vibre soudain près d’eux : « Hé ! là, les amis, qu’y a-t-il donc qui vous tient ainsi inoccupés ? Et la manœuvre ? » C’est M. de Courpon, c’est le capitaine du navire nouvellement arrivé, qui s’inquiète avec raison de son équipage.
Tout en ne lâchant pas Julien qu’il entraîne, Charlot sort du groupe et apparaît devant M. de Courpon.
Ne grondez personne, M. le capitaine. Tout cela, c’est ma faute.
Ta faute, mon gosse ? Mais qui es-tu, d’abord ?
Vous ne me reconnaissez pas, M. le capitaine ? Oh ! que j’en suis marri ! Julien, dis un peu à M. de Courpon qui je suis ?
Inutile, mon petit Charlot, inutile. J’y suis. Mais tu sais, c’est le bonheur qui marque la figure de Julien qui m’éclaire.
Mon capitaine, je suis si heureux que le cœur m’en fait mal. Je ferai brûler une grosse chandelle devant Notre-Dame, ce soir, pour lui dire ma joie.
C’est cela, c’est cela.
Mais tu as sans doute besoin d’un congé, ce soir, Julien ?