Oui, viens ma belle Perrine, qui a été très malade, je le sais, mais qui ne le sera plus maintenant que je suis près d’elle.
Chère Madame Le Gardeur, je ne saurais dormir ! Mon cœur est rempli de bonheur. Il m’étouffe. Et puis, je veux savoir !… Tout !…
Allons, allons ma petite amie, il faut obéir. Nous demeurerons tous près de toi. Une heure de repos, là, Mademoiselle, sinon de sommeil.
Et nous entendrons ce soir, seulement, le captivant récit de Charlot. Je tiens à être présent et suis obligé de vous quitter, ayant accepté de dîner chez le gouverneur en compagnie des saintes religieuses et de Madame de la Peltrie. Remercions Dieu du fond du cœur, en attendant, des grands bonheurs qui arrivent aujourd’hui, dans le cher pays de la Nouvelle-France.