Page:Daveluy - Les petits Patriotes du Richelieu, paru dans Oiseau Bleu, 1937-1938.djvu/258

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— À qui le dites-vous ? Quel air martial on lui a reconnu, hier soir, à Montréal, dans cette parade, sur le Coteau Barron, qui réunissait bien mille à douze cents des Fils de la Liberté ! On disait, ce matin, à Montréal, à notre départ, que nous avions fait naître une crainte terrible partout, avec notre petite armée, pourtant pacifique.

— Elle pourrait le devenir moins.

— Oui, si ces messieurs du Doric Club continuent d’être aussi provocants… Alors, au revoir, Précourt. Nous vous donnerons des nouvelles demain sur la cérémonie à laquelle on va se livrer à la fin de l’après-midi, autour de la colonne de la Liberté.