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Page:Davis, Bruguiere de Sorsum - Lao-Seng-Eul, suivi de San-Iu-Leou - 1819.djvu/156

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avouerez que le déplaisir que je vous ai témoigné n’était pas sans motifs et sans excuse. Oui, ma fille est à présent digne d’être reconnue par sa famille, quant à mon gendre que voilà, il appartient à une autre maison.

LI-CHI.

Qui aurait pu s’imaginer que Lieou-youan-waï aurait encore un fils ?

LIEOU.

Nous n’avons plus maintenant à craindre d’être enterrés dans le triste endroit que je vous ai montré. Notre famille a aujourd’hui un représentant, et nos chagrins ont rencontré un remède.

IN-TCHANG.

Mon père, quoique vous ayiez trouvé un fils, ne perdez pas le souvenir de votre fille.

LIEOU.

Ma fille, puis-je recevoir un bienfait sans concevoir l’intention de m’en acquitter ?

IN-SUN.

Maintenant que vous avez un fils, reprenez toutes vos clefs, mon oncle. Je n’ai été riche qu’un jour !