vant l’étroit « postis » de la villa des Rixhes, qui était verrouillé ce coup-ci ; il tira la patte de lièvre d’une sonnette fort primitive et fut bientôt introduit par une rougeaude domestique.
Il fut reçu presque familièrement, sur le perron (la température était douce excellemment). Le matin, il avait envoyé du gibier au colonel, avec des fleurs pour Suzanne, en guise de remercîment. L’entretien fut cordial. Il pensa que la gaîté de la jeune fille était candide et bonne à voir.
Mais tandis qu’elle riait, il lui découvrit des dents merveilleuses. Il se plut alors à analyser en détail sa beauté ; et un peu de désir impur se glissa lentement dans son admiration pour elle.
Les jours qui suivirent, le comte de Vesoule repensa souvent à Suzanne, et son