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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/150

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CŒUR EN DÉTRESSE

toute cette vétusté, était risible et triste, comme l’amour dont parfois refleurit le cœur des vieillards.

Puis les verrières s’éteignirent, une à une ; les tourelles s’auréolèrent faiblement ; puis encore, les pointes seules restèrent un peu vivantes d’une lueur vacillante ; et c’étaient comme des cierges pauvreteux veillant un mort.

Quand l’homme se penche sur sa douleur, c’est comme s’il veillait, lui aussi, un mort : son cœur tout meurtri, son âme sans énergie.

Hélas ! mon âme… Elle récèle tant de rêves déçus, tant d’espoirs trompés, tant d’efforts perdus : reliques appendues en ses mystérieux recoins, redisant ses précédents avatars, tels des portraits de famille perpétuant dans le manoir la présence des aïeux…