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CŒUR EN DÉTRESSE
Mon refuge à moi vaut bien celui que prône Méphistophélès, quand il recommande « pour échapper à ce qui est, de se lancer dans les vagues régions des images et de se réjouir au spectacle du monde qui n’est plus ».
C’est là une parole d’indifférence — d’une ironie bien infernale, du reste ! — et un conseil d’égoïsme. Il n’est de plus inutile solitude que celle qui se complaît dans les nécropoles, fussent-elles belles par-dessus tout… Comment pareille retraite ferait-elle naître des idées généreuses et solidaires ?…
Mais si la nature possède une souveraine beauté, que l’humanité, hélas ! est pitoyable !…
7 septembre.
J’ai dû peiner Gervel tantôt. Des plaies