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CŒUR EN DÉTRESSE

ment qu’il avait connu en perdant Germaine. Et, cette fois, sa pensée, loin de sombrer sous le poids du découragement, dans les ténèbres d’une partielle inconscience, s’éclaira de lueurs jusqu’alors inaperçues, tandis qu’elle s’arrêtait à vouloir pénétrer le mystère de ces mots terribles : vie et mort. Car il songea avec résignation (on eût dit que la révolte était morte, elle aussi, en lui) qu’à côté de ces secrets de la Beauté et de l’Amour, dont l’énigme si longtemps l’avait obsédé, d’autres encore planaient sur la multitude des humains et celui tout particulièrement de notre apparition et de notre évanouissement fatal. Et il eut, à certains instants, alors, comme l’impression que Dieu était nécessaire…

Il trouva singulièrement reposant d’admettre Dieu comme cause première de tout ce qui existe et de regarder, à la lumière de