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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/221

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CŒUR EN DÉTRESSE

jaune, et le mystérieux nocher, dormant…

Soudain, il étouffa un cri dans sa gorge haletante. — Ses yeux, maintenant que plus de choses pour lui se précisaient, apercevaient pendante du bord de l’esquif, une main fine, une main que parait un lourd anneau enchâssé d’un diamant noir, comme si c’eût été la main du comte, abandonnée dans le sommeil… ou figée dans la mort.

Il s’en fut, épouvanté à la chambre de Jacques. Le lit n’était pas défait. Il se jeta dans le petit salon voisin, et sur la table ronde du milieu, des plis cachetés sollicitèrent son attention.

Sur l’enveloppe de l’un d’eux, il lut son nom : pour Monsieur Gervel. Une sueur froide lui perlait aux tempes. L’écrit n’était que de quelques lignes :

« Fidèle ami, je meurs ! C’est l’unique moyen pour moi d’être bon ! Je vais me reposer…