dans le même esprit, a répondu que c’était une histoire calomnieuse, inventée à plaisir. Malheureusement on prétend que Monseigneur en portera toute sa vie la cicatrice imprimée sur sa cuisse.
Ier Février. — Le sieur Pierre Hourcastremé, de Navarrins en Béarn, a eu l’honneur de présenter au roi, le 16 janvier, une Nouvelle démonstration des principes de l’écriture et des dessins à la plume, de sa composition. Cet ouvrage était accompagné des vers suivans :
Qui, sans intrigue et sans appui,
Dans le plus doux repos voit couler ses années,
Ose, grand roi, vous offrir aujourd’hui
De son amour pour vous ce faible et simple gage.
L’art n’a point orné cet hommage ;
De la seule nature, hélas ! il est le fruit :
C’est toujours elle qui conduit
Sa main, son cœur et son ouvrage.
2. — Couplets attribués à M. le duc d’Ayen, dont un du roi, à ce qu’on prétend.
Que l’on goûte ici[1] de plaisirs,
Où pourrions-nous mieux être ?
Tout y satisfait nos désirs,
Tout aussi les fait naître.
N’est-ce pas ici le jardin
Où notre premier père,
Trouvait sans cesse sous sa main
De quoi se satisfaire ?
Ne sommes-nous pas encor mieux
Qu’Adam dans son bocage ?
Il n’y voyait que deux beaux yeux,
J’en vois bien davantage.
- ↑ À Choisy.