écrits ou par leurs découvertes. La garde de ce sanctuaire des muses est confiée à M. Maty, secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de Londres. Ce savant a demandé permission à madame Du Boccage de placer dans ce Musée le buste de cette illustre française. Voici des vers qu’il lui a adressés à cette occasion :
D’un Phidias ton buste anime le ciseau,
Ciseau fait pour les Dieux, les Muses et les Grâces :
Du Boccage, le dieu du beau
Au temple d’Albion t’offre le choix des places.
Entre Locke et Platon, Chesterfield et Boileau,
Près de Milton, que ton pinceau
Fit admirer, en le faisant connaître,
Élève de Minerve, hâte-toi de paraître ;
Et qu’en voyant cet ouvrage nouveau,
Nos Anglais étonnés doutent qui tu peux être,
D’Athenaïs, de Laure ou de Sapho.
17. — M. Bouchaud, censeur royal et docteur agrégé de la Faculté de droit de Paris, vient de publier des Essais historiques ; ils sont intitulés : de l’impôt du vingtième sur les successions, et de l’impôt sur les marchandises chez les Romains[1]. Ils ne sont que les fragmens d’un traité beaucoup plus étendu de l’impôt. Cet ouvrage savant et bien discuté est dédié à MM. de l’Académie des Belles-Lettres ; c’est un compliment prématuré, qui le désigne pour remplacer à cette Académie M. Hardion.
19. — L’Académie Française, outre les deux pièces qui ont eu l’accessit au mois d’août, a fait imprimer un Extrait[2] d’onze autres pièces, avec un court avertis-