Que vous dire du gagne-pain
Qui la rend si sotte et si fière ?
On sait que ce n’est pas un nain :
Vieille boutique de tripière,
Vaste océan, gouffre profond,
Les plongeurs les plus intrépides
N’en peuvent atteindre le fond.
Hideux présent des Euménides,
Chemin des pleurs et des regrets,
C’est le tonneau des Danaïdes,
Il ne se remplira jamais.
Voulez-vous que de Fanchette,
Je vous parle, mes enfans ?
La petite est si drôlette,
Ses appas sont si friands !
C’est que je la baise,
C’est que je suis aise,
C’est que je suis, ma foi,
Plus content qu’un roi !
Fanchette, sans être belle,
À dans son minois lutin,
Un tour qui nous ensorcelle,
Je ne sais quoi de si fin,
Que quand je la baise
C’est, etc.
Sa bouche est comme une rose
Au moment d’épanouir :
Quand la mienne s’y repose,
Dieux, que je sens de plaisir !
C’est que je la baise,
C’est, etc.