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Page:De Balzac - Aristippe, ou De la Cour, 1658.djvu/17

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OV DE LA COVR.

dans la Preface de ſes Controuerſes. Ie ne vay pas ſi auant que luy, & ne veux rien auancer de moy, qui ſente le Charlatan. Mais il eſt tres-vray que, l’année mesme des Conuerſations d’Ariſtippe, ayant eſté à vn Sermon qui dura deux heures, ie l’eſcriuis tout entier, à mon retour de l’Egliſe ; veritablement ſans m’aſſuiettir aux paroles aueque ſcrupule, mais auſſi ſans perdre quoy que ce ſoit de la subſtance des choſes.

Il y a encore des teſmoins de ce que ie dis : I’en puis nommer d’eminente qualité, qui ſont pleins de vie ; Et perſonne ne doit trouuer eſtrange, qu’apres vn effort de memoire, qu’on crût n’eſtre pas petit, ie me ſois ſouuenu de ſept Diſcours de mediocre grandeur, qu’Ariſtippe fit, ſept iours de ſuite. Vne ligne de l’Hiſtoire de Veſpaſien luy ſeruit de Texte pour commencer, & les prieres de Monſieur le Landgraue l’obligerent à ne pas ſinir ſi-toſt.

De parler du merite des Diſcours, je ne penſe pas qu’il soit necessaire. Ie ne veux