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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/103

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derniere familiarité. Au moins pretendons-nous de le voir aveque des yeux de chair, de le comprendre avec un esprit noyé dans le sang et enseveli dans la matiere. Nous entreprenons de discourir de sa nature et de son essence, de faire des relations de sa conduite et de ses desseins, avec le jargon de la philosophie d' Aristote. Pour ne rien dire de plus rude, nos pretentions sont trop hautes ; nos entreprises sont trop disproportionnées à nostre force. J' advoue pourtant que ce dieu caché, ce dieu incomprehensible, est bon jusques à l' exces. Il aime