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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/138

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vous de l' ignorance des prestres, qui ne sçavent pas lire, et sçavent encore moins parler. Je l' ay desja dit une fois ; l' ignorance du ministre ne gaste point le mystere. La pureté de la chose se conserve parmi les mots impropres, et les locutions vicieuses. La religion demeure saine et entiere dans tout ce desordre de grammaire, dans tout ce renversement de regles et de preceptes. Tous ces defauts sont soustenus par l' excellence de la pieté : toutes ces bassesses sont relevées par la hauteur du christianisme. Une vertu superieure se mesle dans tout