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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/145

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a de la vertu en ce parricide. La violence est bonne, qui arrache tout ce qui empesche, tout ce qui embarasse dans le chemin du salut. Estouffer la nature, quand elle s' oppose à la grace ; chasser de l' ame le bien naturel, pour faire place à un meilleur bien, c' est une cruauté heroïque, qui vaut mieux que la justice morale. Plus nous sommes vuides de nous-mesmes, plus nous avons de disposition à estre remplis de Dieu. D' ordinaire il observe ce silence de nostre raison, pour s' entretenir avec nous, sans estre interrompu par le babil et