Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/147

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au pied des autels ; que cette autre raison juge de la foy ; animée d' orgueil et de vanité ; si vive et si remuante dans les escholes ; qui fait tant la maistresse et la souveraine ; qui ne parle que de regner et de vaincre par tout où elle est. On trouve Dieu bien plus aisément dans le calme et dans la douceur de la pieté, que dans le bruit et dans les contentions de la theologie. Le travail des sçavans n' a garde d' aller ni si viste ni si loin que l' oisiveté des humbles. C' est donc le monde visible que Dieu a abandonné aux argumens, et aux disputes des philosophes, et non pas le monde