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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/150

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Socrate


naire il se servoit de ces termes) que leur simplicité et leur modestie les distinguassent de leurs autres Sœurs, qui sont plus mondaines & plus enjoüées. Il vouloit que les Vers, conceus & nez dans l’Eglise se sentissent du lieu de leur extraction, & de l’avantage de leur naissance ; que les Ouvrages Chrestiens portassent la marque du Christianisme ; qu’ils fussent Chrestiens, tant en la forme qu’en la matiere. Vous le verrez par le iugement qu’il fit de la Paraphrase d’un Pseaume, qui m’avoit esté envoyée de Languedoc : Elle estoit de la façon d’un des beaux Esprits de ce païs-là,