Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/176

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ne vous laissez pas esblouïr à l' éclat des choses qui reüssissent. Ce que les grecs, ce que les romains, ce que nous avons appellé une prudence admirable, c' estoit une heureuse temerité. Il y a eu des hommes, dont la vie a esté pleine de miracles, quoy qu' ils ne fussent pas saincts, et qu' ils n' eussent point dessein de l' estre : le ciel benissoit toutes leurs fautes ; le ciel couronnoit toutes leurs folies. Il devoit perir, cét homme fatal (nous le considerasmes il y a quelques jours dans l' histoire de l' empire d' orient) il devoit perir, des le premier jour de sa conduite, par une telle ou une telle