Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/180

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quelquefois non ; selon l' humeur du siecle, plus ou moins porté à endurer ; selon la disposition des esprits, plus farouches ou plus apprivoisez. Mais il faut tousjours en venir là : il est tres-vray qu' il y a quelque chose de divin ; disons davantage, il n' y a rien que de divin dans les maladies qui travaillent les estats. Ces dispositions et ces humeurs, dont nous venons de parler ; cette fiévre chaude de rebellion, cette lethargie de servitude viennent de plus haut qu' on ne s' imagine. Dieu est le poëte, et les ho