Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/25

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Avant-propos.


guissoit dans tous les endroits du gros Volume, me faisoit languir aveque luy, & me tenoit en cet estat incommode, ou l’on ne peut veiller ni dormir, ou l’on ne fait que s’estendre & que baailler. Quoy que les Panegyriques fussent eloquents, iamais Lecture ne me dura plus que celle-là : Ie ne me repentis iamais davantage que de m’y estre embarqué par complaisance : Une si continuelle Bonace me sembla plus importune que la Tempeste.

Louër touiours, admirer tousiours, & employer à cela des periodes d’une lieuë de long, & des exclamations qui vont iusqu’au Ciel, cela fait dépit à ceux mes-