Aller au contenu

Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/253

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
213
Chrestien.


rivage de la Mer, comme ont esté exposez ces Enfans illustres, dont l’Histoire a tant parlé. Cette bonne Mere a fait un secret de ce cher Enfant, durant je ne sçay combien de siecles, pour le faire paroistre tout d’un coup dans le Cabinet des Roys, avec avantage sur ses Aisnez, les autres Parfums connus de l’Antiquité. Car il est certain, ie le dis pour la seconde fois, que c’est une piece qui a manqué au luxe de Rome, & à l’elegance de la Grece. Et qu’ainsi ne soit, ni l’une ni l’autre n’ont point de terme de leur crû, pour exprimer ce qu’elles ne connoissoient pas, un thresor non encore descouvert, des deli-