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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/268

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Socrate


noyer. Un autre italien, parlant de la mort de Marulle qui fut emporté par le courant d’une autre riviere, la voulant passer à gué ; Il meritoit, dit-il, de se noyer dans la riviere des Muses

Aonio mergi flumine debuerat.
Comme si on se noyoit plus doucement & plus agreablement en une riviere qu’en une autre. Comme si mourir en Grece estoit plus de la dignité d’un grand Personnage, que de mourir en Barbarie.

Ie recevrois mal ces sortes de subtilitez, quand elles me viendroient de Rome & du Vatican. Et ie n’ay garde de trouver