Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/317

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le maistre, et que l' homme soit tousjours l' escholier. Il est certain que pour reüssir en une lecture si difficile, il n' y faut pas apporter des yeux purement humains, et un esprit ordinaire ; beaucoup moins des yeux de grammairien, et un esprit de sophiste. Là dedans on ne voit rien par sa propre veuë : on ne discerne rien sans une lumiere qui vient d' enhaut ; qui ne se communique pas à toute sorte de regardans ; qui choisit les yeux et les lecteurs. Cette lumiere esclaire la simplicité et la soûmission du cœur, mais elle aveugle la vanité et l' eslevation de l' esprit : et