Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/33

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Avant-propos.


pas plus de force sur le Corps, qui Ciceron en a sur les Ames. Il ne paroist pas couronné de plus de rayons ; Il ne fait pas naistre plus de fleurs, plus d’or, & plus de pierreries : Il n’esmeut & ne resout pas plus de vapeurs ; Il n’eschaufſe, il n’amolit, il ne durcit pas davantage les matieres, sur lesquelles il exerce differemment, sa vertu.

De souhaitter que nostre Socrate fist la mesme chose, ce seroit un souhait trop ambitieux, & qui ne s’accompliroit pas aisément en ce temps-icy. Je connois le Monde present ; Ie sçay sès degousts & ses aversions pour nos Escritures. L’Eloquence n’a point