Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/336

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apporte rien sur la terre, qu' il n' ait esté prendre dans le ciel. Je le vis, mais je le perdis aussi-tost de veuë. Apres ces paroles, Socrate se teût quelque temps, et prit le troisiesme volume qui estoit sur son pupitre. Jusques-là s' estant peu ouvert, et ayant parlé avec retenuë, ce fut en suite, et sur le subjet de Sainct Chrysostome, dont il avoit les homilies entre les mains, qu' il se declara et qu' il s' espandit ; que son esprit, et que ses paroles se desborderent. Et certes d' une si estrange sorte, qu' on peut dire qu' il commença son discours, par une espece d' entousiasme, et qu' il passa de la prose