Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/340

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teres, si nos mysteres leur estoient descouverts de cette maniere. Pour moy je les adorois avec frayeur, dans leur naturelle obscurité ; et je les regarde maintenant avec plaisir, dans la lumiere de ses paroles : j' avois du respect pour des choses que je n' entendois point, et il m' a donné de l' amour pour ces mesmes choses, en me les rendant intelligibles. J' ay trouvé dans ses homilies, mille graces et mille beautez ; mais toutes chastes et toutes viriles ; une infinité d' ornemens, mais que la gravité souffre, et que la bien-seance conseille. Ce sont des ornemens tres-honnestes, et tres-dignes de celle