Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/347

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tonne et il foudroye quelquefois : mais les orages de ses figures ne gastent point la pureté de sa diction : dans ses sermons, le calme subsiste avec la tempeste, aussi bien que dans les homilies de S Chrysostome. Ainsi vous ne pensiez faire qu' un eloge, et vous en avez fait deux : ce sont des coups de Socrate : en loüant l' antiquité, vous avez obligé nostre siecle : et s' il se trouve quelque Platon, qui publie un jour vos entretiens, la France vous remerciera de tout ce que vous avez dit à la gloire de la Grece.