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Socrate
tousjours, sans jamais se resoudre ni
prendre parti.
Ie ne m’en estonne pas neantmoins. Car comment eussent-ils pû trouver la verité qu’ils cherchoient, puisqu’elle n’estoit pas encore née ; il faloit que la verité se fist chair, afin de se rendre sensible, et de devenir familiere aux hommes ; afin de se faire voir et toucher.
Cette verité n’est autre que Jesus Christ : et c’est ce Jesus Christ qui a fait les doutes et les irresolutions de l’academie ; qui a mesme asseuré le pyrrhonisme. Il est venu arrester les pensées vagues de l’es-