Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/9

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Avant-propos.


aller faire ma cour, quand vous estiez en Guyenne, aveque leurs Maiestez, vous auriez esté Parrain de mon Livre, & il porteroit le nom que vous luy auriez donné. A dire vray, i’ay peur que celuy de Socrate soit trop illustre pour luy. Ce que ie respondray a ceux qui me chicaneront là-dessus, c’est que cette imposition de nom n’a pas esté de mon choix. Quelques uns l’ont voulu ainsi, & ie n’ay pas pu les contredire. On vous a dit ma mauvaise honte, & le peu de force que i’ay contre mes Amis : Ils m’ont remonstré qu’il y avoit eu plusieurs Socrates ; que le second n’offensa point le premier de prendre