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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/97

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Mais quand les opinions de vos docteurs se contiendroient dans une innocente extravagance, et qu' elles ne feroient ni bien ni mal ; quand mesme elles partiroient d' une bonne et pieuse intention, il y auroit tousjours de la temerité en ces extravagances bien intentionnées. Les autheurs grecs ont fait des fautes grossieres, parlant des affaires des romains. Les historiens latins se sont rendus ridicules, sur le subjet de l' histoire des hebreux. Ceux qui ont traduit d' une langue en une autre, avec le plus de reputation, ont pris des rivieres pour des