Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/63

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Moi, je vois rayonner tes yeux dans la nuit sombre,
Et je songe à ce jour où je sentis dans l’ombre,
Pour la première fois, de ton col renversé
Tombant à larges flots avec leur splendeur fière,
Tes cheveux d’or emplir mes deux mains de lumière,
Et ta lèvre de feu baiser mon front glacé.


Août 1844.